Interlude

Me voilà de retour de Zambie, chouette pays où les fleuves sont larges, les éléphants fréquents, et où les singes se nourrissent dans les assiettes des gens (la mienne, notamment). 

J’ai bien ri de vos explications. Voilà la solution : en fait, les types chassent. Quelques minutes plus tôt, on a mis le feu au champ de canne à sucre pour éliminer la paille, ce qui permet de gagner du temps sur la récolte. Et non, ça ne fait pas du caramel (mais je suis le premier à le regretter, il faut envoyer l’idée à Willy Wonka). Lorsque l’incendie décroît en intensité, ils passent entre les cannes à sucre ramasser les bestioles prises au piège des flammes. Certaines sont déjà cuites, ce qui ne gâche rien

Les ouvriers de la vidéo n’ont rapporté qu’un ragondin. Ils avaient l’air un peu déçus. 

Ce sont SiM et BA. qui sont passés au plus près de la solution, à eux revient donc la mabanga. Mais comme ils n’ont pas trouvé ce que faisaient les types, je me vois obligé de revoir à la baisse le premier prix. La mabanga sera donc délivrée par moi-même depuis mon balcon, devant un public nombreux composé du gardien Papa Victor et de son chien Whisky. Ah, et comme ce sont des kinois ils gagnent aussi une tournée de Tembo/Primus/Sucrées dans la nganda de leur choix.Bonne semaine à tous !

8 réflexions au sujet de « Interlude »

  1. Je connais très bien cette scène traditionnelle. Il s'agit d'un feu de la Saint Jean-Oscar, qui tombe généralement le 27 août (mais pas toujours).
    Dans le cas présent, un exercice de la sécurité civile a été ajouté aux réjouissances habituelles (on voit bien le moniteur sortir des flammes avec, dans un sac ignifugé, sa trousse de premiers secours). L'organisation est remarquable, le travail du serre-file qui fait sortir tout le monde avant l'embrasement général est parfaitement maîtrisé.
    Les femmes, elles, finissent de préparer le thé avant de sortir avec les enfants ; c'est bien la moindre des choses.
    J'ai gagné ?

  2. Je me permets d'étaler ma science en affirmant qu'il s'agit d'une technique agricole dite de culture sur brulis, qui consiste à tout faire cramer une fois les récoltes faites, car les cendres constituent un engrais du tonnerre.
    On laisse un peu reposer tout ca, et hop on re-sème par dessus.

    A moi le mabanga chez koffi !!!

  3. L'espion dont on aperçoit le bras dans les premières images attend la sortie des suspects pour leur faire la peau. Il n'avait pas prévu l'abandon d'un morceau de charbon de bois incandescant dans le champ de canne à sucre qui vient bouleverser son projet. de dépit, il envoie son comparse vêtu d'une chemise rouge récupérer les faux indices qu'il a semés pour confondre ses ennemis. c'est ce qui explique la présence d'un individu marchant à contre courant du mouvement général.

  4. Je tente ma chance, ayant passé 8 mois dans un pays où 80% de la SAU est consacrée à la culture de la canne :
    Généralement, les mauriciens brûlaient la canne à sucre pour en faciliter la coupe -puisque le brûlage élimine énormément de paille. Le brûlage facilite ainsi les déplacements des coupeurs et aboutit en théorie à une augmentation de la productivité.

    Voilà mon explication tèkeunik.

    Et concernant la course effrénée : je dirai qu'ils ont eux-mêmes foutu le feu au champ de cannes à sucre et qu'ils se bougent les fesses pour ne pas être eux-même réduits en cendres…

    Si je gagne, merci de payer ma mabanga à Silène Martino.

    Salut !

    Benito

  5. Je pense avoir reconnu les 18 acteurs de la secte américaine disparus ces derniers jours, une tentative d'immolation collective, la veille de l'eclipse du 27 Aout jour de la saint Jean Orace et non Oscar a lamentablement échouée. En effet pour que le sacrifice soit validé il faut que les participants soient vierge de toute relation sexuelle or il est apparu de façon évidente que ce n'était pas le cas, d'ou la fuite rapide des intervenants.
    En ce qui concerne la prime serait il possible de changer le mabanga contre un petit cashmire de chez ralf lauren. En vous remerciant

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